Nicolas Louis de Lacaille est un célèbre astronome français qui a grandement contribué à la formation des constellations du ciel moderne. Il a été l’un des premiers à rejeter l’approche de la mythologie et du catastérisme, de sorte que la plupart de ses constellations portent des noms très terre-à-terre pour divers instruments astronomiques et autres instruments scientifiques. Grâce à lui, le monde a appris l’existence de dix-sept nouvelles constellations et de leurs limites.
Table des matières
Premières années
Nicolas Lacaille est né le 15 mars 1713 dans la petite ville française de Rumigny, située dans le nord-est du pays, dans la famille d’un prêtre.
Nicolas envisage de suivre la voie de son père et de devenir prêtre. Après avoir obtenu son baccalauréat à Lille, le jeune homme rejoint la capitale pour entrer au Collège de Lisieux. Le futur astronome y étudie la théologie, la philosophie et la rhétorique. Cette période est très importante pour la formation de Lacaille en tant qu’astronome. Il fait la connaissance de Cassini et de Fouchy, qui l’aideront plus tard à obtenir une place à l’observatoire de Paris.
À la fin de ses études, Lacaille devient abbé. Son attrait pour les sciences exactes, en particulier l’astronomie, le pousse à s’auto-former dans ce domaine. En 1736, avec l’aide d’astronomes familiers, le savant devient employé de l’Observatoire de Paris.
Trois ans plus tard, après avoir fait preuve d’une habileté mathématique phénoménale au cours d’une grande mesure, menée de Paris à Perpignan, Nicolas reçoit le poste de professeur de mathématiques au collège de Mazarini. C’est là qu’il préparera, et rééditera plusieurs fois, des manuels de mathématiques, d’astronomie et de mécanique. Deux ans plus tard (1741), il devient membre de l’Académie des sciences de France.
Découvertes et travaux du scientifique
Constellations introduites par Lacaille :
La première expédition de la vie de Lacaille, qui a démontré ses compétences exceptionnelles, a été menée en France en 1739-1741. La principale réalisation du scientifique au cours de ces années a été la détermination précise des coordonnées d’un certain nombre d’îles de l’océan Indien (dont l’île Maurice et la Réunion).
Les principales découvertes scientifiques de l’astronome français ont été faites lors de son expédition dans l’hémisphère sud, au cap de Bonne-Espérance, en Ile-de-France et aux îles Bourbon. Il y passe quatre ans, de 1750 à 1754.
Les principales réalisations du scientifique au cours de l’expédition :
- Détermination de la parallaxe de la Lune (sur la base d’études antérieures réalisées à Berlin) ;
- Mesure de l’arc de méridien en Afrique australe, qui a confirmé la conjecture de nombreux scientifiques selon laquelle la Terre a la forme d’une sphère ;
- Identification des positions de quelque 10 000 étoiles dans l’hémisphère sud, dont 2 000 ont ensuite été incluses dans son catalogue personnel ;
- Création d’une carte entièrement nouvelle du ciel austral avec 14 nouvelles constellations.
Au cours de ses années d’activité astronomique, Laical a découvert 14 nouvelles constellations. Au total, il a nommé 17 constellations, mais il a obtenu trois d’entre elles en divisant une grande constellation déjà connue à l’époque.
Les constellations Argo Ship
Kiel, Boussole et Korma sont nées à la place de la grande constellation du Vaisseau Argo. Le nom et les limites des constellations qu’il a définies ont survécu jusqu’à nos jours. En 1992, l’Union astronomique internationale n’a fait que clarifier quelque peu leurs limites.
En nommant ses constellations, le savant fait preuve d’impartialité et de désintéressement. Ainsi, au lieu de nommer une constellation en l’honneur d’une personnalité connue de l’époque, Lacaille privilégie les instruments astronomiques ordinaires.
La démarche scientifique
Au terme de son expédition dans l’hémisphère sud, Lacaille reprend son travail d’enseignant. Au collège de Mazarini, il poursuit ses recherches scientifiques en astronomie, en mathématiques et en optique. En quelques années, le savant élabore un calendrier des éclipses de lune et de soleil jusqu’en 1800, introduit ses tables de réfraction en fonction de la pression atmosphérique et de la température.
Les manuels publiés étaient de très bonne qualité pour l’époque, étaient populaires auprès des étudiants français et ont été réimprimés à plusieurs reprises. Il s’agit d’une série de manuels de mathématiques, d’astronomie et d’optique. Il a publié en 1757 à Paris «Astronomiae Fundamentas» et en 1763 «Coellum australe stelliferum ; seu Observationes ad construendum stellarum australium catalogum institutae, in Africa ad Caput Bonae-Spei».
Quant à la reconnaissance du scientifique, son autorité est également reconnue dans un certain nombre d’autres pays européens. Ainsi, en 1755, Lacaille est élu membre étranger honorable de l’Académie des sciences de Russie.
Dernières années de vie
Le voisinage du cratère Lacaille
Jusqu’à la fin de sa vie, Lacaille travaille comme professeur au collège de Mazarini, sans ménager sa santé, ce qui est à l’origine de sa mort prématurée. Le scientifique est décédé à Paris le 21 mars 1762.
En 1935, l’Union astronomique internationale a donné le nom de Lacaille à un cratère de la face visible de la Lune pour ses réalisations de niveau mondial dans le domaine de l’astronomie.
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Date de publication: 12-26-2023
Mettre à jour la date: 12-26-2023