Malgré l’énorme distance qui la sépare de la galaxie d’Andromède (2,54 millions d’années sv), sa magnitude stellaire apparente est de 3,44 et sa taille linéaire de 3,167×1° dans le ciel étoilé, ce qui permet de la voir à l’œil nu sous la forme d’une tache légèrement oblongue dans le ciel. Cela est dû au fait qu’Andromède contient environ mille milliards d’étoiles (dépassant la taille de la Voie lactée d’un facteur d’au moins 2,5 et étant la plus grande galaxie du Groupe local). Cependant, malgré son nombre considérable d’étoiles, sa luminosité reste inférieure à celle d’environ 150 étoiles dans les deux hémisphères du ciel étoilé.
Observation
La galaxie d’Andromède est située dans la constellation du même nom, mais il est préférable de partir de Polaris, plus facile à trouver, et de voyager à travers les constellations de Cassiopée ou de Pégase.
Localisation de la galaxie d’Andromède dans le ciel
Constellation de Pégase : dans ce cas, dans le prolongement de la constellation de Pégase, il faudra trouver Alferac (l’étoile la plus brillante de la constellation d’Andromède) à partir de laquelle il faudra se déplacer vers Mirach, à partir de laquelle on tournera de 90° et on cherchera les deux autres étoiles brillantes de cette constellation. Juste après la deuxième de ces étoiles se trouve Andromède.
La constellation de Cassiopée : une autre façon de trouver Andromède consiste à partir de Polaris, mais dans ce cas, il faut trouver la constellation de Cassiopée, qui ressemble à la lettre M ou W dans le ciel, en fonction de sa position actuelle. Dans le prolongement de la ligne Polaris-Chedar (la deuxième étoile à droite de cette constellation), la galaxie d’Andromède se trouve à un peu plus de la moitié de la distance qui les sépare.
La galaxie d’Andromède dans différentes gammes du spectre électromagnétique
Historique des observations
Cette galaxie étant visible à l’œil nu, sa première mention remonte à 946 après J.-C. Mais jusqu’à l’avènement des télescopes modernes de plusieurs mètres, il était impossible de distinguer les étoiles qui la composent. Mais jusqu’à l’avènement des télescopes modernes de plusieurs mètres, il était impossible de distinguer les étoiles individuelles qui la composent, de sorte que la véritable nature de cet objet était cachée aux observateurs sous l’apparence d’une petite nébuleuse de notre galaxie. Les premiers signes de son origine extragalactique ont été obtenus grâce à l’analyse spectrale effectuée en 1912 (il s’est avéré qu’il se déplaçait vers nous à une vitesse de 300 km/s) et à l’explosion d’une supernova enregistrée en 1917 (qui a donné la première valeur approximative de la distance qui nous sépare de lui — 500 mille années sv.) Cependant, le point final dans les disputes des scientifiques n’a pu être mis qu’à Edwin Hubble.
Image de la galaxie d’Andromède prise par le télescope Hubble
Les plus grands télescopes modernes sont déjà capables de distinguer des étoiles individuelles dans cette galaxie : ainsi, au début de 2015 a été publiée une photographie couvrant 61 mille années sv. d’Andromède, sur laquelle vous pouvez distinguer plus de 100 millions d’étoiles. Pour réaliser cette photographie, le télescope Hubble a dû prendre 7 398 images individuelles, à partir desquelles cette mosaïque a ensuite été compilée.
Date de publication: 12-26-2023
Mettre à jour la date: 12-26-2023