La Licorne est une constellation équatoriale, traversée par une ligne imaginaire divisant le firmament en deux hémisphères : l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud.
Table des matières
Informations générales
Photo Beautés de la constellation de la Licorne — NGC 2237 Nébuleuse de la rosette (à droite), Nébuleuse du cône, Amas d’étoiles de l’arbre de Noël et Nébuleuse de la fourrure du renard.
La constellation de la Licorne contient 146 étoiles visibles à l’œil nu, mais il n’y a pas d’étoiles brillantes parmi elles. La Licorne comprend plusieurs objets intéressants, dont un représentant du catalogue Messier, M50, qui est un amas, et les nébuleuses de la Rosette, du Cône et de la Fourrure de Renard. En outre, la constellation compte des amas tels que le Flocon de neige et l’Arbre de Noël, qui doivent leur nom à leur apparence particulière.
Localisation dans le ciel
Constellation de la Licorne, vue dans le programme du planétarium
Les voisins de la Licorne dans le ciel sont les Gémeaux, Orion, le Petit et le Grand Chien, l’Hydre, le Lièvre et le Corma. Comme la constellation ne se distingue pas par des étoiles particulièrement remarquables, il est plus commode de la trouver en se concentrant sur l’astérisme appelé Triangle d’hiver, qui est formé par des étoiles brillantes telles que Sirius, Procyon et Bételgeuse. La première appartient au Grand Chien, la seconde au Petit Chien et la dernière à Orion. La constellation que vous recherchez se trouve dans la partie du ciel délimitée par ces étoiles. Pour les habitants de l’hémisphère nord, la meilleure période pour l’observer se situe pendant les mois d’hiver.
Les étoiles les plus brillantes
Photo de la Licorne Alpha
Les luminaires les plus visibles de la constellation sont Alpha et Gamma Unicorn, qui ont une magnitude apparente égale à 3,94 et 3,99, respectivement. La première termine son cycle de vie et est une géante jaune qui gonfle progressivement sous l’influence de changements internes. Cette étoile est située à une distance de 144 années-lumière du système solaire.
Le radiant de la pluie de météores Alpha Unicorn
Alpha Unicorn est connue pour une pluie de météores appelée Alpha Monocerotids, qui est active au début de la troisième décade de novembre. Elle est généralement assez faible, mais en 1935, elle a enregistré plus de 2 000 météores par heure.
V838 de la Licorne
Photo La nébuleuse autour de l’étoile variable V838 Unicorn
Animation de l’expansion de V838
L’intérêt pour l’étoile variable V838 Unicorn est dû à l’explosion d’une nouvelle étoile en 2002.
V838 Unicorn a une température inférieure à 3300 K, est 380 fois plus grande que le Soleil et rayonne 15 000 fois plus intensément. Mais comme l’étoile se trouve à 20 000 années-lumière de la Terre, sa magnitude apparente n’est que de 15,74.
Vidéo montée à partir d’images du télescope Hubble prises entre 2002 et 2006.
A0620-00 est-il un trou noir ?
Dessin du système A0620-00
A0620-00 est le nom d’une étoile double qui prétend contenir un trou noir. Le premier objet de ce système est assez commun, mais le second est invisible et a une masse supérieure au maximum possible pour une étoile à neutrons. Sur la base de ces faits, les scientifiques supposent qu’il existe l’objet le plus mystérieux de l’univers : un trou noir. Si l’information est confirmée, il s’agira de l’objet le plus proche de la Terre (environ 3 000 années-lumière). On sait que deux éclairs se sont produits à cet endroit : l’un en 1917 et l’autre en 1975. Le premier était visible, mais le second a été enregistré dans la gamme des longueurs d’onde optiques et des enregistreurs de rayons X.
Nébuleuse de la rosette
Galerie d’images de la nébuleuse
La Rosette est une nébuleuse géante à émission, une région remplie d’hydrogène ionisé, qui est la principale source des processus de formation d’étoiles qui s’y déroulent. Son diamètre est d’environ 130 années-lumière et sa masse est estimée à 10 000 masses solaires. Les données sur la distance de la nébuleuse sont très variables, mais la plupart des experts la considèrent comme égale à 5,2 milliers d’années-lumière. Au centre de l’objet se trouvent de jeunes étoiles très chaudes qui chauffent l’hydrogène environnant à une température d’environ 6000 K, ce qui entraîne une émission active de rayons X, enregistrée par les instruments terrestres.
Amas dispersé M50
Photo Amas dispersé M50
La Licorne possède un objet du catalogue de Messier : l’amas M50. En hiver, cet amas est propice à l’observation et se distingue assez bien sur son site, pauvre en étoiles brillantes. Il se situe à peu près à mi-chemin entre l’alpha et le bêta de la Licorne. Si vous utilisez un télescope (150 mm), vous pouvez voir une tache sombre avec de nombreux luminaires formant l’image du chiffre 8, et sur le bord sud de l’amas, une étoile orange se détache.
Histoire de la constellation
Constellation de la Licorne, dessin de Jan Hevelius tiré de son atlas des constellations
La licorne appartient à de nouvelles constellations et n’apparaît pas dans les documents anciens connus. Bien que Joseph Scaliger, un philologue français, ait publié une déclaration selon laquelle il aurait découvert cette constellation dans l’un des atlas anciens. Mais ces propos n’ont pas été confirmés. C’est donc Peter Plancius qui a été le premier à la décrire, en 1612. Certaines publications attribuent également la paternité de cette constellation à l’Allemand Jakob Bartsch, qui a publié des cartes célestes incluant l’image de cette constellation en 1624, ce qui a permis à la Licorne de devenir célèbre dans le monde de l’astronomie.
Articles connexes
Liste des constellations du ciel d’hiver | |
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Décembre | Bélier — Baleine — Eridanus — Fourneau — Horloge — Hydre du Sud — Persée — Triangle. |
Janvier | Ciseau — Poisson rouge — Montagne de la Table — Orion — Grille — Taureau |
Février | Ascendant — Girafe — Grand chien — Colombe — Gémeaux — Lièvre — Licorne — Peintre |
Date de publication: 12-26-2023
Mettre à jour la date: 12-26-2023