L’atmosphère de l’étoile du matin

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L’atmosphère de la planète est si vaste que c’est la raison principale pour laquelle personne n’a vu que les couches supérieures de l’atmosphère de la planète. En raison de la grande quantité d’acide sulfurique, les observations visuelles de la planète sont impossibles. Les nuages des couches supérieures sont remplis de gouttelettes d’acide sulfurique. Le soufre réfléchit très bien la lumière visible, ce qui empêche toute observation.

L’atmosphère de la planète Vénus

Elle est composée à 96 % de dioxyde de carbone. L’oxygène n’a pas été détecté, même à l’état de traces. À la surface, la pression est 93 fois supérieure à celle de la Terre. La surface est suffisamment chaude pour faire fondre le plomb.

La surface de la planète est couverte de volcans, de cratères d’impact et d’anciennes coulées de lave. On dénombre environ 1 000 cratères volcaniques et vestiges de cratères de plus de 20 kilomètres de diamètre.

La surface de la planète n’est pas affectée par l’impact des météorites, même de petite taille. L’atmosphère de la planète brûle toutes les roches spatiales de taille moyenne ou grande. Seul un astéroïde de plus de 50 kilomètres pourrait atteindre la surface, et il perdrait près de la moitié de sa masse dans l’atmosphère. La planète entière est recouverte de coulées volcaniques formées entre 300 et 500 millions d’années.

Composition de l’atmosphère

L’enveloppe d’air est principalement composée de

96,5 % de dioxyde de carbone et 3,5 % d’azote.

Ainsi que d’impuretés, notamment :

Le dioxyde de soufre, l’argon, la vapeur d’eau, le monoxyde de carbone, l’hélium, le néon, le chlorure d’hydrogène et le fluorure d’hydrogène.

La densité de l’atmosphère est de 92 bars ou 9,2 MPa.

Missions vers la planète

Plusieurs engins spatiaux ont pénétré dans l’atmosphère de Vénus.

La première sonde à avoir réussi est Vénus-3. Venus-4 a mené avec succès un certain nombre d’expériences scientifiques. Elles ont révélé une température de surface d’environ 500 °C et une enveloppe gazeuse composée à 90-95 % de dioxyde de carbone.

L’enveloppe gazeuse de la planète était beaucoup plus dense que prévu et la lenteur de la descente de Venus-4 a entraîné le déchargement complet de sa batterie avant que l’engin n’atteigne la surface. Mariner-5 a atteint la planète le lendemain de l’atterrissage de Venus-4, mais n’a fait que la survoler.

Les données des deux missions ont été comparées, ce qui a constitué la première étape de la coopération internationale en matière d’exploration spatiale.

Vénus 5 et 6 ont ensuite été lancées. Elles ont transmis de nombreuses informations mais ont été écrasées par l’énorme pression atmosphérique à 20 kilomètres de la surface.

Actuellement, seule la mission Venus Express est en orbite.

Chaque nouvelle mission transmet une multitude de nouvelles données, et il est difficile d’imaginer quels secrets pourraient être révélés sur la surface de la mystérieuse planète.

Mettre à jour la date: 12-26-2023