Nikolai Ivanovich Kibalchich était un scientifique russe, un inventeur et un participant aux mouvements révolutionnaires. Dans l’histoire moderne, il est connu pour avoir développé le premier projet de machine volante permettant de soulever et de déplacer des personnes dans les airs.
Table des matières
Enfance et jeunesse
Nikolai Kibalchich est né en 1853 dans une famille orthodoxe de la région de Tchernigov. Son père, prêtre, veille attentivement à l’éducation et au développement spirituel des enfants. C’est pourquoi, sur son insistance, le jeune garçon a été placé dans une école théologique, après quoi il est entré dans un gymnase. Le jeune homme y montre des aptitudes remarquables pour les sciences exactes, les langues et la littérature. L’esprit polyvalent de Nicolas attire l’attention de nombreux professeurs. On lui prédit un brillant avenir dans le domaine des mathématiques et de la physique.
Sous la direction de Kibalchich, toute une collection de livres interdits apparaît dans le gymnase, qu’il distribue aux étudiants
Dès ces années-là, le jeune Kibalchich se distingue par sa nature rebelle. Sous sa direction, toute une collection de livres interdits est apparue dans le gymnase, qu’il a distribuée aux étudiants. Nikolaï organise un groupe qui se réunit à un endroit et à des heures fictifs et partage les informations obtenues grâce aux livres. Pendant un an, personne ne connaît l’existence de cette organisation clandestine, qui compte pourtant plus de 20 membres.
En 1871, Nikolai Kibalchich entre à l’Institut des ingénieurs des chemins de fer de Saint-Pétersbourg. Parallèlement, il étudie à l’Académie de chirurgie, qui est à l’époque le centre de la jeunesse. C’est là qu’il participe au mouvement Narodnik.
Activité criminelle
Une fois en prison, Kibalchich tente de poursuivre sa propre formation, toujours fasciné par les mathématiques et la physique
En 1875, il est condamné pour possession de littérature illégale. Une fois en prison, il tente de poursuivre ses études, toujours fasciné par les mathématiques et la physique. Cependant, Nicholas n’a jamais réussi à obtenir un diplôme, car lorsqu’il est sorti de prison en 1878, il a reçu un «billet de loup», qui ne lui permettait pas de poursuivre ses études.
Cela l’incite à rejoindre un groupe terroriste, où il participe à la mise au point et à l’entretien d’armes et de bombes à la dynamite. C’est là que Nikolaï a reçu le surnom de «technicien en chef». Parallèlement à ses activités criminelles, Kibalchich poursuit ses propres développements en vue de créer le premier modèle de moteur à réaction pour fusées. Nikolai Ivanovich n’a pas l’ambition de conquérir l’espace ou de se poser sur la lune, mais il souhaite apporter sa contribution au développement de la construction de fusées modernes et à la conception technique d’engins volants pour l’homme.
Au sein du groupe terroriste Kibalch, il participe à la conception et à l’élaboration d’armes et de bombes à la dynamite.
En 1881, Nikolai Ivanovich est à nouveau emprisonné pour complicité dans le meurtre de l’empereur. L’emprisonnement n’est pas la cause de l’arrêt des travaux scientifiques de Kibalchicha. Les autorités pénitentiaires n’attachent pas d’importance à l’activité du scientifique et ne la suppriment donc pas.
À l’issue du procès, Nicolas est condamné à mort avec d’autres révolutionnaires. Il ne se décourage pas pour autant et continue à travailler jusqu’à l’exécution de la sentence.
Principales réalisations
Sachant sa mort imminente, Kibalchich n’a pas abandonné son travail. Il participe activement à la mise au point des poudres et des chambres de combustion du moteur-fusée, conçoit différents moyens de freinage dans l’atmosphère et développe également diverses options pour le contrôle des machines volantes.
La principale réalisation de Nikolai Ivanovich a été le développement d’un projet d’avion habité. Dans ce projet, le contrôle s’effectuait en modifiant le degré d’inclinaison du moteur. Il accorde également une attention particulière à l’apparence de l’appareil : les dimensions du corps, la forme et la taille des ailes, l’emplacement du moteur. Il a l’idée d’utiliser de la poudre à canon comme carburant pour le moteur.
Dans les calculs de Kibalchich, il y a beaucoup de moments non pris en compte, mais les développements du scientifique autodidacte sont devenus un point de départ dans la construction mondiale des fusées
En outre, Kibalchich a calculé la durée et l’intensité de la combustion de la poudre à canon à l’intérieur de la chambre. Il a également conçu un dispositif spécial pour alimenter le moteur en carburant et contrôler le processus de combustion.
Dans les calculs de Kibalchich, il y avait de nombreux moments non pris en compte qui pouvaient entraîner la mort imminente des membres de l’équipage de l’avion. Par exemple, le véhicule qu’il a conçu n’avait aucune protection contre les effets de la pression lorsqu’il atteignait l’altitude requise dans l’atmosphère. Dans le même temps, ses dessins n’impliquaient pas la présence de parachutes pour l’équipage, il n’y avait même pas de place pour eux. Cependant, dans le monde moderne, le nom d’Ivan Nikolaevich est très respecté, car les développements de ce scientifique autodidacte sont devenus le point de départ de l’industrie mondiale des fusées.
Immortalisation du nom
Bien que Kibalchich n’ait pas pu réaliser de son vivant toutes ses inventions et tous ses développements, son nom est entré dans l’histoire. Aujourd’hui, la mémoire de Nikolai Ivanovich est immortalisée par de nombreux objets. L’un des cratères du satellite de la Terre, une montagne de l’Antarctique, les rues de nombreuses villes de Russie et d’Ukraine (Kiev, Kharkov, Moscou, Volgograd, Saint-Pétersbourg, etc.) portent son nom. Il existe également une maison-musée dans le village de Korop et un monument en l’honneur du scientifique.
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Date de publication: 12-26-2023
Mettre à jour la date: 12-26-2023