En physique nucléaire, la particule alpha est une particule chargée positivement qui se forme lors de la désintégration des noyaux et qui possède deux protons et deux neutrons. Le flux de ces particules est communément appelé rayonnement alpha.
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Découverte en physique nucléaire
Ce phénomène a été mentionné pour la première fois par le scientifique E. Rutherford au début du XXe siècle, qui a été l’un des premiers à suggérer la présence de particules bêta, gamma et, bien sûr, alpha, et qui a mené de nombreuses expériences sur la transformation de noyaux d’azote en noyaux d’oxygène. Parmi les différents types de rayonnements, le rayonnement alpha est le plus sûr pour les êtres vivants.
Caractéristiques de base
La particule alpha se présente comme un objet symétrique en forme de sphère, d’un rayon d’environ 2-1 0-13 cm. Sa masse est de 6,6-1 0-27 kg. Sa vitesse de déplacement est assez faible, lorsqu’elle quitte le noyau, elle est capable de se déplacer sur une certaine distance, puis s’arrête.
En contact étroit avec la peau humaine, il ne peut pénétrer qu’à une distance de quelques microns. Cela est dû au processus d’ionisation, au cours duquel le flux cède la majeure partie de son énergie d’origine.
Interaction du rayonnement alpha avec différentes substances
Les particules qui forment le rayonnement alpha sont assez lourdes, ce qui explique leur faible vitesse. Il convient également de noter qu’elles transfèrent une grande partie de leur énergie à l’absorbeur à faible vitesse et qu’un grand nombre de paires d’ions se forment. Par exemple, on considère une particule ayant une vitesse de 20 mm/s, capable de former environ cent mille paires d’ions dans l’air.
Effets sur les organismes vivants
Désintégration alpha du noyau atomique
Le pouvoir de pénétration externe de ce rayonnement est faible, il peut être tout à fait piégé par une couche de papier. Une faible exposition externe peut entraîner le développement de formations malignes et la perturbation du métabolisme. Cependant, les muqueuses du corps et les yeux sont sensibles à ce type de dommages, qui ne peuvent plus être soignés.
Au cours d’un grand nombre d’études, les scientifiques sont parvenus à la conclusion que les particules alpha, lorsqu’elles sont ingérées par un organisme vivant par le biais de la nourriture, de l’eau et de l’air, peuvent provoquer une destruction véritablement catastrophique, car elles brûlent complètement l’organisme vivant de l’intérieur. Les particules alpha reconnues du plutonium 239 sont particulièrement dangereuses : elles s’accumulent activement dans les reins, le foie, les poumons et la rate et entraînent une forme grave de maladie des radiations, puis la mort.
Film de vulgarisation scientifique sur Ernest Rutherford
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Date de publication: 12-26-2023
Mettre à jour la date: 12-26-2023