Un schéma visuel du système solaire

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La Terre, comme toutes les planètes de notre système solaire, tourne autour du Soleil. Et autour des planètes tournent leurs lunes.

Depuis 2006, date à laquelle Pluton a été retirée de la catégorie des planètes et transférée dans celle des planètes naines, notre système compte 8 planètes.

Localisation des planètes

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Toutes les planètes se trouvent sur des orbites presque circulaires et tournent dans le sens de la rotation du Soleil, à l’exception de Vénus. Vénus tourne dans le sens inverse, d’est en ouest, contrairement à la Terre qui tourne d’ouest en est comme la plupart des autres planètes.

Cependant, le modèle mobile du système solaire ne montre pas autant de petits détails. Parmi les autres bizarreries, il convient de noter qu’Uranus tourne presque couchée sur le côté (le modèle mobile du système solaire ne le montre pas non plus), son axe de rotation est incliné d’environ 90 degrés. Ils relient ce phénomène à un cataclysme qui s’est produit il y a longtemps et qui a affecté l’inclinaison de son axe. Il pourrait s’agir d’une collision avec un gros corps cosmique qui aurait eu la malchance de passer à côté de la géante gazeuse.

Quels sont les groupes de planètes ?

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Tailles comparées du Soleil et des planètes

Le modèle planétaire du système solaire nous montre 8 planètes en dynamique, qui sont divisées en 2 types : les planètes terrestres (Mercure, Vénus, Terre et Mars) et les planètes géantes gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune).

Ce modèle met bien en évidence les différences de taille entre les planètes. Les planètes d’un même groupe partagent des caractéristiques similaires, allant de la structure à la taille relative, comme le montre clairement un modèle détaillé du système solaire en proportions.

Ceintures d’astéroïdes et de comètes glacées

Outre les planètes, notre système contient des centaines de satellites (Jupiter en compte 62), des millions d’astéroïdes et des milliards de comètes. Entre les orbites de Mars et de Jupiter, il existe également une ceinture d’astéroïdes. Le modèle interactif du système solaire le montre clairement.

Ceinture de Kuiper

Objets de la ceinture de Kuiper

Objets de la ceinture de Kuiper

Cette ceinture existe depuis la formation du système planétaire, et après l’orbite de Neptune s’étend la ceinture de Kuiper, qui cache encore des dizaines de corps glacés, dont certains sont même plus grands que Pluton.

Le nuage d’Oort

À 1 ou 2 années-lumière de là se trouve le nuage de Oort, une sphère véritablement gigantesque qui encercle le Soleil et représente les restes du matériau de construction qui a été éjecté après la fin de la formation du système planétaire. Le nuage d’Oort est si grand que nous ne pouvons pas vous montrer son échelle.

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Le nuage de Oort nous fournit régulièrement des comètes à longue période qui mettent environ 100 000 ans pour atteindre le centre du système et nous ravir de leur commandement. Cependant, toutes les comètes issues du nuage ne survivent pas à leur rencontre avec le Soleil, comme en témoigne le fiasco de la comète ISON l’année dernière. Il est dommage que ce modèle du système flash ne montre pas des objets aussi petits que les comètes.

Planètes naines

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Il serait erroné d’ignorer un groupe aussi important de corps célestes, qui a fait l’objet d’une taxonomie distincte relativement récemment, après que l’Union astronomique internationale (UAI) a tenu en 2006 sa fameuse session au cours de laquelle la planète Pluton a été déchue de son statut.

Contexte de la découverte

Et la préhistoire a commencé relativement récemment, avec l’introduction des télescopes modernes au début des années 90. D’une manière générale, le début des années 90 a été marqué par plusieurs avancées technologiques majeures.

Tout d’abord, c’est à cette époque qu’a été mis en service le télescope orbital Edwin Hubble qui, avec son miroir de 2,4 mètres situé en dehors de l’atmosphère terrestre, a ouvert un monde absolument étonnant, inaccessible aux télescopes terrestres.

Deuxièmement, le développement qualitatif des ordinateurs et de divers systèmes optiques a permis aux astronomes non seulement de construire de nouveaux télescopes, mais aussi d’étendre considérablement les capacités des anciens. Grâce à l’utilisation d’appareils photo numériques, qui ont complètement remplacé les pellicules, il a été possible d’accumuler de la lumière et de l’énergie. Il a été possible d’accumuler de la lumière et de suivre pratiquement chaque photon tombant sur le photodétecteur matriciel, avec une précision inégalée, et le positionnement par ordinateur ainsi que les moyens modernes de traitement ont rapidement fait passer une science aussi avancée que l’astronomie à un nouveau stade de développement.

Sonnettes d’alarme

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Ces progrès ont permis de découvrir des corps célestes de taille assez importante, au-delà de l’orbite de Neptune. Ce sont les premiers «sons de cloche». La situation s’est aggravée au début du bimillénaire. C’est alors qu’en 2003-2004 ont été découverts Sedna et Erida qui, selon des calculs préliminaires, avaient la même taille que Pluton, et Erida qui la dépassait même.

Les astronomes se trouvaient dans une impasse : soit ils admettaient qu’ils avaient découvert la dixième planète, soit il y avait quelque chose qui n’allait pas avec Pluton. Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que de nouvelles découvertes voient le jour. En 2005, on a découvert Makemake, qui, avec Kvavar, découverte en juin 2002, Ork et Varuna ont littéralement rempli l’espace transneptunien qui, au-delà de l’orbite de Pluton, était jusqu’alors considéré comme presque vide.

L’Union astronomique internationale

L’Union astronomique internationale, réunie en 2006, a décidé que Pluton, Erid, Haumea et Cérès, qui les a rejoints, étaient des planètes naines. Les objets en résonance orbitale avec Neptune dans un rapport de 2:3 ont été appelés plutinos, et tous les autres objets de la ceinture de Kuiper, kyubivano. Depuis lors, il ne nous reste plus que 8 planètes.

Histoire de la formation des conceptions astronomiques modernes

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Représentation schématique du système solaire et des vaisseaux spatiaux quittant ses limites

Aujourd’hui, le modèle héliocentrique du système solaire est une vérité immuable. Mais il n’en a pas toujours été ainsi, jusqu’à ce que l’astronome polonais Nicolas Copernic propose l’idée (exprimée dès Aristarque) que ce n’est pas le Soleil qui tourne autour de la Terre, mais l’inverse. Il convient de rappeler que certains pensent encore que Galilée a créé le premier modèle du système solaire. Il s’agit d’une idée fausse, Galilée ne faisait que défendre Copernic.

Le modèle copernicien du système solaire n’était pas du goût de tout le monde et plusieurs de ses disciples, comme le moine Giordano Bruno, ont été brûlés. Mais le modèle ptolémaïque ne pouvait pas expliquer entièrement les phénomènes célestes observés et les graines du doute étaient déjà plantées dans les esprits. Par exemple, le modèle géocentrique n’était pas en mesure d’expliquer pleinement l’irrégularité du mouvement des corps célestes, comme le mouvement rétrograde des planètes.

À différentes étapes de l’histoire, il y a eu de nombreuses théories sur la structure de notre monde. Toutes ont été représentées sous forme de dessins, de schémas, de modèles. Cependant, le temps et les progrès scientifiques et technologiques ont permis de tout remettre à sa place. Et le modèle mathématique héliocentrique du système solaire est déjà un axiome.

Le mouvement des planètes s’affiche désormais sur l’écran du moniteur

Lorsque l’on se plonge dans l’astronomie en tant que science, il peut être difficile pour une personne non formée de visualiser tous les aspects de l’ordre du monde cosmique. Pour cela, la modélisation est un outil idéal. Le modèle en ligne du système solaire est aujourd’hui disponible grâce au développement de la technologie informatique.

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Notre système planétaire n’a pas été laissé de côté. Des spécialistes en graphisme ont mis au point un modèle informatique du système solaire avec saisie de données, qui est accessible à tous. Il s’agit d’une application interactive qui montre le mouvement des planètes autour du Soleil. Elle montre également comment les plus gros satellites tournent autour des planètes. On peut également voir la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter et les constellations zodiacales.

Comment utiliser la carte

Le mouvement des planètes et de leurs satellites correspond à leur cycle diurne et annuel réel. Le modèle prend également en compte les vitesses angulaires relatives et les conditions initiales du mouvement des objets spatiaux les uns par rapport aux autres. Par conséquent, à chaque instant, leur position relative correspond à la position réelle.

Le modèle interactif du système solaire permet de s’orienter dans le temps à l’aide d’un calendrier, représenté par un cercle extérieur. La flèche qui l’accompagne indique la date du jour. La vitesse d’écoulement du temps peut être modifiée en déplaçant le curseur situé dans le coin supérieur gauche. Il est également possible d’activer l’affichage des phases de la lune, et la dynamique des phases de la lune sera affichée dans le coin inférieur gauche.

Quelques hypothèses

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La taille comparative de notre système solaire

Un modèle aussi précis du système solaire présente un seul inconvénient : la disproportion des tailles des objets et des distances qui les séparent. En effet, il est très difficile d’estimer la dynamique des mouvements planétaires lorsque les échelles sont respectées.

Ce modèle réel du système solaire vous permet d’étudier clairement le mouvement des planètes et de leurs satellites autour du Soleil, facilitant ainsi l’apprentissage de l’astronomie, qui est maintenant encore plus amusante et facile.

Autres modèles

Un autre modèle flash du système solaire nous donne non seulement des informations sur les planètes, leurs photos et leur distance par rapport au Soleil, mais il dispose également de fonctions permettant de zoomer et de dézoomer les objets célestes. Le modèle ci-dessus se distingue de celui-ci par le fait qu’il n’est pas possible d’entrer des dates arbitraires et qu’il n’est pas possible de passer d’une vue géocentrique à une vue héliocentrique. Cette variante convient parfaitement comme alternative au premier modèle et permet d’apprécier l’échelle de notre système planétaire dans son ensemble.

Un tableau simplifié pour les enfants

Si vous voulez expliquer à votre enfant comment tournent les planètes, vous pouvez lui montrer ce diagramme simplifié, qui ne contient pas de noms fiables des planètes, mais qui décrit très précisément l’essence de leur rotation autour de notre luminaire.

Enfin, je vous propose de regarder une vidéo sur l’aspect de la Terre depuis la Station spatiale internationale.

Mettre à jour la date: 12-26-2023