Vaisseaux spatiaux ayant exploré Vénus

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Vénus peut ressembler à une jumelle de la Terre en termes de taille et de masse, mais sa température et son atmosphère la rendent très différente de la Terre.

Les températures peuvent atteindre près de 500 °C et la pression atmosphérique est presque 100 fois supérieure à celle de la Terre. L’exploration de Vénus est un processus très complexe.

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La sonde BepiColombo

Vénus est connue de l’humanité depuis que nous avons levé les yeux au ciel. C’est l’objet le plus brillant du ciel nocturne après le Soleil et la Lune, il est donc difficile de la manquer. Mais c’est avec l’invention du télescope que l’on a commencé à l’étudier de manière fructueuse.

Galilée a été le premier à découvrir, en 1610, que la planète connaît des phases comme la Lune.

Cela s’explique par le fait que Vénus est plus proche du Soleil que la Terre. Cette découverte a apporté une preuve supplémentaire que le système solaire tourne autour du Soleil, et non de la Terre.

Mais même les télescopes les plus grands et les plus performants ne parvenaient pas à percer les épais nuages de «l’étoile du matin».

Le début de l’étude

L’exploration de Vénus par des engins spatiaux a commencé avec la sonde Mariner 2 de la NASA, qui s’est approchée de Vénus et l’a dépassée en 1962. Elle a été suivie par les engins spatiaux Venera de l’Union soviétique, dont plusieurs se sont posés à la surface et ont fonctionné pendant plusieurs heures à des températures monstrueuses.

La sonde Magellan de la NASA était équipée d’un radar, un instrument capable de pénétrer l’atmosphère et de nous montrer le terrain.

Magellan a montré que la surface présente des traces de volcanisme et des cratères, mais pas de tectonique des plaques. Cela contribue à l’effet de serre.

Des engins spatiaux ont exploré la planète depuis la surface.

Le premier engin spatial à pénétrer dans son atmosphère a été Vénus-3, qui a effectué un atterrissage d’urgence le 1er mars 1966. Vénus-3 a été complètement détruite dans la haute atmosphère, car elle n’était pas conçue pour fonctionner dans des conditions aussi difficiles.

Le vaisseau suivant, Vénus-4, est entré dans l’atmosphère le 18 octobre 1967.

Venus 4 a pu mener plusieurs expériences scientifiques. Mais les scientifiques ne savaient pas que l’atmosphère était si épaisse, et la batterie du vaisseau s’est donc épuisée à environ 25 kilomètres d’altitude. Cet échec a toutefois permis de planifier les missions suivantes

Vénus-7 pouvait résister à 180 fois la pression terrestre et utilisait un parachute spécial. On pense que le parachute n’a pas réussi à s’ouvrir partiellement et qu’il n’a donc pas tenu longtemps à la surface. Venus-7 a transmis des données à la Terre pendant environ 20 minutes.

Venus-8 a survécu pendant 50 minutes à la surface et a également envoyé des données à la Terre.

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Images du vaisseau spatial Vénus-9 ci-dessus et Vénus-10 ci-dessous.

Mais les premières photos de la surface ont été prises par Vénus-9 et 10.

Venus-9 s’est posée sur la surface le 22 octobre 1975 et a fonctionné pendant 53 minutes. Elle a renvoyé les premières images jamais prises de la surface.

Vénus-10 s’est posée le 25 octobre et a fonctionné pendant 65 minutes.

Mais les atterrissages les plus réussis, sur une planète aussi inhospitalière, sont ceux de Vénus-13 et 14, qui se sont posés les 1er et 5 mars 1982. Les deux sondes ont survécu pendant une heure et ont transmis les premières images en couleur de la surface.

La situation de la recherche aujourd’hui

L’engin le plus récent envoyé sur la planète était la sonde Venus Express de l’Agence spatiale européenne. Elle est arrivée sur la planète en 2006 et a terminé sa mission en 2015, brûlant dans les couches denses de l’atmosphère.

Mettre à jour la date: 12-26-2023